France-Canada : La vague bleue

Pour son premier match amical, la France n’a pas fait dans le détail et a complètement assommé une équipe canadienne sans solutions.

« J’ai hâte de jouer ». C’était les mots de Nicolas Batum avant la rencontre. Et visiblement ses coéquipiers pensaient la même chose. Car les Français ont livré un match quasi-parfait en attaque. A la fin du match, Boris Diaw, capitaine exemplaire (16 pts, 6 rbds et 8 pds), résumait ainsi le match au micro de Sport+: « Une fois que la machine est lancée, elle est dure à arrêter ». Le sélectionneur Vincent Collet peut donc être satisfait du travail de son équipe assez réaliste au tir (66% de réussite) et qui semble avoir bien intégré les premiers systèmes offensifs appris depuis le début du stage de Pau le 20 juillet. Il faut dire que les joueurs avaient faim de ballon et attendaient avec impatience de disputer ce premier match. D’où la gourmandise affichée par le rookie Seraphin auteur de débuts épatants (10 pts et 6 rbds) sous le maillot bleu.

Pour autant, il ne faut pas se mentir, ce festival offensif n’a été réalisé « que » face à une équipe canadienne un brin fleiblarde qualifiée d’absente par Boris Diaw. Babac faisait d’ailleurs le parallèle avec la situation identique qu’avaient connu les Bleus l’an dernier sur le parquet des Canadiens. Hors de question donc de s’enflammer. « On a joué très collectif mais on  devra « faire la même chose face aux grosse équipes » n’a pas manqué de préciser Tony Parker. Mais s’il fallait quand même tirer un enseignement supplémentaire de cette rencontre, c’est l’envie affichée par ces Bleus. Pour TP, « c’est un grand plaisir de jouer en équipe de France ». Si pour certains c’est un détail, après les polémiques sur la présence des NBAers, ça veut dire beaucoup.

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Crédit photo : Reuters