Philippe Da Silva (Paris Levallois) : « le championnat c’est un marathon, pas un sprint »

Publié le par Barbara Youinou

Malgré le bon démarrage du PL, le meneur Philippe Da Silva ne cède pas à l’euphorie avant un déplacement délicat ce samedi à Nancy, actuel leader de la Pro A.

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Le PL se déplace à Nancy ce week-end. Peut-on considérer ce match comme un premier gros test ?

Premier gros test peut-être pas puisqu’il y a déjà eu le match face à Roanne. Maintenant ça reste l’un des prétendants au titre, l’une des plus grosses équipes du championnat donc on s’attend à un match très difficile. Il faudra surtout que l’on montre un autre visage que ce que l’on a montré lors des deux dernières journées.

Quelles sont les principales forces de Nancy selon vous ?

Déjà c’est toutes les solutions qu’ils peuvent avoir. Ils ont beaucoup de talents offensifs dans leur équipe. Ça va de Batum à Moerman, à Amagou qui sort du banc, à Kenny Grant qui sort du banc, à Samnick qui est en pleine forme. Il faudra être vigilant, défendre beaucoup plus dur que lors des deux derniers matches, c’est surtout ça.

 

De quelle manière le PL peut les gêner ?

En retrouvant les valeurs qui étaient les nôtres lors des deux premières journées : une défense avec une grosse solidarité. On ne devra pas leur permettre non plus de mettre des paniers faciles pour réussir à faire ce que l’on avait produit lors des deux premières journées. Contre l’ASVEL, même si on avait perdu, on les avait limités à 75 points. Et face à Roanne et au HTV, les deux équipes nous ont quand même mis plus de 90 pts. Voilà ce qu’il faut rectifier pour repartir de Nancy avec la victoire.

 

A titre personnel, on imagine que c’est un challenge pour vous de vous tester face à des joueurs référencés comme Linehan ou Amagou ?

Effectivement. A ce poste-là, l’équipe de Nancy est très fournie avec Grant et Schuler qui peuvent dépanner aussi à la mène. Ils ont trois-quatre meneurs-arrière de très grande qualité et pouvoir se mesurer à de tels joueurs notamment Linehan qui est un poison, Amagou qui est sur un registre différent et qui apporte beaucoup quand il sort du banc, notamment du scoring, ça va être révélateur pour moi, pour mon partenaire Meacham, mon équipe et pour la suite du championnat.

 

Le championnat a repris depuis quelques semaines. Quel bilan faites-vous de cette découverte de la Pro A ?

Je pense que je peux apporter beaucoup plus à l’équipe mais je pense que c’est comme touts les joueurs de notre équipe. On n’est qu’à 50% de nos possibilités. Mais moi ce qui m’intéresse en tout cas, ce sont les résultats collectifs. Tant qu’on gagne je suis le premier heureux. Après, il y a de la frustration car j’aimerais apporter un petit peu plus. Ça ne fait qu’un mois qu’on a repris la compétition donc je m’adapte tout doucement à ce niveau d’exigences. J’espère m’améliorer dans les semaines à venir et que collectivement l’équipe progresse aussi.

Avec les bons résultats, l’équipe commence-t-elle à ressentir la pression ?

Non, non, non. Nous on prend vraiment match après match. C’est vrai qu’on est tous conscient qu’on a fait  un bon début de championnat. Il reste à confirmer car c’est bien de bien commencer mais le championnat c’est un marathon, pas un sprint. Il faut être constant le plus longtemps possible et rester focaliser match après match sur ce qu’on a faire, être performant sur chaque rencontre pour pouvoir les gagner.

 

La présence de plusieurs joueurs d’expérience au sein de l’équipe est-elle un plus pour éviter de tomber dans l’euphorie ?

Ça je pense que c’est la clé de notre équipe. L’entraineur (Christophe Denis) est conscient qu’on n’est qu’à 50/60% de nos possibilités, qu’on a une marge de progression énorme. C’est vrai aussi que nous les joueurs d’expérience on est toujours là à dire qu’il faut essayer d’être constant, de jouer match après match. Par rapport à l’année dernière où il y avait une équipe qui, je pense, était moins expérimentée, ça peut faire la différence.

 

Dans la rotation, il y a Malela Mutuale à ton poste. Comment toi et Trenton pouvez l’aider ?

C’est vrai qu’on essaye de lui faire comprendre qu’en étant jeune il faut pouvoir amener ce brin de folie mais qu’il faut surtout prendre de bonnes décisions. On essaye de lui donner de bons conseils quand on peut à l’entrainement. Après c’est surtout en terme de maturité. Il faut qu’il passe un cap. Et justement tous les anciens sont là pour lui faire passer ce cap.

 

 

A retrouver sur www.lnb.fr

Publié dans Interview

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