Pierre Vincent : « A nous de progresser »

Publié le par Barbara Youinou

Pour le technicien de l’ASVEL, la défaite est en partie due aux nombreux paniers faciles laissés en route. Sans oublier que son équipe a encore du travail à accomplir.

 

Un poste 4 non-contrôlé

« On a pris d’abord parce que sur la position 4, on leur a laissé prendre des paniers faciles. Et c’est une équipe qui est dangereuse. Aller battre Poitiers à Poitiers de 16 points, ça n’est pas facile à faire. Ils sont en pleine réussite. Pour aborder une équipe comme ça, c’est pile ou face. Ils peuvent être très très dangereux ou alors on peut les faire douter et à ce moment-là tenir un peu ce qu’on a à faire. Sur la position 4, ils ont été très forts et nous ça n’est pas le poste où l’on est les plus performants. On l’a laissé (Will Daniels, ndlr) mettre 18 points sur cette position-là alors qu’on savait ce qu’il sait faire. Sauf que l’on est en retard et après si on leur laisse des paniers faciles, c’est une sorte de dynamique qui se transmet à tout le monde ».

 

Une réaction trop tardive

« Quand on est un peu dans la vague, au lieu de tenir ce qu’on fait, on se désunit. On veut chercher vite les solutions. Quand tu cherches vite les solutions, tu perds la balle, tu donnes des 2 points faciles et ça fait des déséquilibres au niveau de la confiance qui sont durs. On a mis du temps à trouver des solutions sur leurs pick-and-roll, sur leur volonté de défendre haut sur les pick-and-roll. On a mis quasiment une mi-temps. Je pense qu’on avait des choses à trouver offensivement qu’on n’a pas réussi à trouver. Dans la deuxième mi-temps, c’était un peu trop tard. Après on surjoue. On force nos contre-attaques. Edwin fait un bon match mais après la mi-temps, il force un peu les choses, on prend des paniers derrière. Chaque fois quand tu prends du retard comme ça, c’est dur. On trouve des choses en seconde mi-temps mais on oublie de tenir le ballon ».

 

Sur le manque d’un leader

« Le meneur de jeu qui a un peu de métier il va tenir le ballon. Et là on sent que ça part un peu à droite et à gauche et que personne ne rassure tout le monde. Ça fragilise quand tu as un mec qui part à droite, un mec qui part à gauche, tu rates, tu prends 2 points. Il y’a eu de la réaction mais dans le désordre ».

 

Une note positive pour conclure

« On est là pour travailler. Je connais mon équipe et ses qualités. Je connais aussi ses limites. Moi ce que je voudrais, c’est que les joueurs, face à leurs difficultés, fassent des efforts. On a laissé beaucoup trop de choses faciles sur le poste 4 en particulier défensivement et trop de rebonds offensifs encore une fois. A nous de progresser. Il y’a des choses qui apparaissent aussi. On a Edwin qui fait un bon match, Paul qui fait de bonnes séquences, on a Léo. Il y’a des choses positives aussi. Après on a besoin de nos Américains mais ils ne sont pas tous là. Phil a eu du temps de jeu aujourd’hui et il n’a pas été à la hauteur ».

 

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Publié dans Interview

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