Pascal Donnadieu : « On est en pleine construction »

Publié le par Barbara Youinou

Match contre Rouen, état physique des absents, début de la prépa… l’entraineur de la JSF fait le point sur les dossiers du moment.

 Pascal Donnadieu

Une victoire 66-65 face à Rouen sur un shoot improbable au buzzer de Chris Oliver voilà de quoi démarrer la saison du bon pied. Mais pour ce premier match amical, il est encore difficile de tirer des enseignements. Si les deux équipes n’ont pas offert leur meilleur basket, la rencontre n’a pas bon plus aboutie sur une purge comme l’on peut parfois voir en tout début de préparation quand tous les secteurs de jeu n’ont pas encore été travaillés. Et comme pour tout premier match, il est difficile d’en tirer des enseignements comme l’explique l’entraineur nanterrien Pascal Donnadieu.

« On a tellement peu de vécu collectif. L’équipe est encore en construction. On leur a fait faire un gros travail physique. Ils ne sont pas ménagés ».

Alors forcément les joueurs ont à un moment craqués sur le plan physique n’étant pas encore capables de maintenir l’intensité sur quarante minutes. Mais au-delà de ce point négatif (mais attendu), les motifs de satisfactions à l’issue de la rencontre ne sont pas réduits à peau de chagrin.

« Dans la première mi-temps, on a manqué de rythme et dans la seconde on n’a pas toujours fait les bons choix. Mais on a su se faire respecter, mettre des stops. Jérémy a fait une bonne performance et Jo, pour son retour, a montré des choses intéressantes ».

Une performance donc encourageante qui plus est en l’absence de deux joueurs majeurs de l’effectif à savoir Xavier Corosine et Marc Judith (toutefois présent sur le banc), ce qui a poussé Pascal Donnadieu à utiliser par séquence Seidou N’Joya (à l’essai) et Miguel Cardoso (de l’équipe espoir) pour le poste 1. Mais il n’y a pas d’inquiétude à avoir pour les deux premiers.

« Xavier avait un problème à l’œil qui lui donnait des vertiges. Mais il reprendra lundi. Marc ressent une douleur au pied mais il n’y a rien de grave. On va faire un point dans une semaine. Là Marc est un peu dans l’appréhension mais ça n’est pas la même blessure que la dernière fois. Les médecins lui ont dit qu’il pouvait solliciter son pied. Il faudra qu’il aille au-delà de cette douleur ».

Le « souci » du moment pour la JSF est peut-être davantage de boucler sa mène. En pleine réflexion quant au fait d’ajouter ou non un nouveau meneur au groupe (Seidou N’Joya ?), Pascal Donnadieu et son staff veulent se donner le temps de la réflexion.

« On n’a pas encore pris de décision car on ne veut pas se précipiter. JP, comme tous les rookies, a besoin d’un temps d’adaptation. Ce qui est le plus difficile, c’est de juger leur capacité à s’adapter à court ou moyen terme. Diante Garrett, lui, avait très rapidement réussi à le faire ».

Peut-être que le futur poste 1 de la JSF croisera Mykal Riley (actuellement aux USA). A celui dont il évoque la grosse bêtise,  l’entraineur de la JSF explique qu’il lui tendra la main.

« Il a fait une grosse bêtise et il le paye très cher. Je pense que sa fin de saison explique peut-être cela. Mais comme je l’ai déjà dit, je n’hésiterais pas à lui tendre la main. Mykal c’est un garçon avec un cœur en or, qui a passé trois ans au club. On sait ce qu’on lui doit. Il sait qu’il sera toujours le bienvenu à Nanterre ».

 

www.basketactu.com

Crédit photo : Claire Macel

Publié dans Interview

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