Nicolas Batum : objectif Champion d’Europe

Publié le par Barbara Youinou

batum nicolasDans un peu plus de trois mois, l’équipe de France débutera l’Euro de Lituanie, qualificatif pour les JO. Nicolas Batum devrait en toute logique y participer avec un rôle majeur. L’arrière-ailier des Portland Trail Blazers ne manque pas d’ambition, sans oublier de se consacrer aux causes qui lui tiennent à cœur. Extraits. (retrouvez l’intégralité de l’interview à l’adresse suivante :  http://www.francesoir.fr/sport/autres-sports/nicolas-batum-vie-en-bleu-104955.html)

 

Cette équipe génère beaucoup d'attentes. Jusqu'où peut-elle aller ?
NB : Très haut. Avec Joakim à l'intérieur qui va beaucoup nous apporter. La présence de Ronny Turiaf est aussi importante car on aura deux pivots de niveau international. C'est bon pour nous.

Pour bloquer un certain Dirk Nowitzki également ?

NB : C'est vrai. Mais je pense qu'il est moins bien entouré avec l'équipe d'Allemagne qu'avec Dallas. Ça sera plus facile de le battre mais bon pour moi il est dans le top 5 des joueurs mondiaux.

Vous visez le titre?

NB : Oui. C'est clairement notre objectif. On veut être champions d'Europe.

FS : Vous considérez-vous comme un cadre de l'équipe?

NB : Ça fait deux ou trois ans que je suis là. J'ai fait deux campagnes avec un rôle assez important à chaque fois. Les premières années, je ne m'attendais pas du tout à rentrer sur le terrain avec ce rôle-là. L'an dernier, j'ai été poussé par défaut dans ce rôle et ça ne me fait pas peur d'être un cadre de l'équipe de France sachant que je n'ai pas envie d'attendre, d'être sur le banc. J'ai envie d'être sur le terrain et de faire gagner l'équipe de France.

FS : Ça vous donne aussi plus de responsabilités?

NB : Bien sûr, bien sûr. Ça me met une petite pression en plus. Mais ça fait plaisir. De toute façon, tu joues au basket pour avoir ce genre de responsabilités-là.

 

 

     

Vous êtes le nouveau parrain du tournoi « La Mie Câline ». Pourquoi avoir accepté ce rôle ?
NB : C'est un tournoi qui me tient à cœur. J'en ai parlé aussi avec Boris Diaw l'ancien parrain. Mais ce tournoi j'y avais participé en 2002. j'étais minime à l'époque, j'avais 13/14 ans. C'est là-bas que j'ai signé mes papiers pour aller au Mans lors de la deuxième édition. C'est un peu symbolique pour moi car c'est à partir de là que tout a commencé pour moi au niveau professionnel. C'est un tournoi grâce auquel j'ai pu acquérir de l'expérience au-delà du basket. Voilà c'est une expérience qui est marrante.

 

Vous vous investissez également beaucoup dans votre fondation...
NB : Ma Fondation (qui intervient auprès des jeunes mères africaines, ndlr) a démarré avec l'aide de ma mère cette année. On a commencé à Portland en mars. On a fait une soirée de gala qui s'est très très bien passé. Et là le 2 juin, on va faire un match de gala à Proville, la dernière ville où mon père ait joué. L'évènement va se dérouler tout l'après-midi avec notamment un match handibasket. Je vais participer également à cette journée. Ça va nous permettre de récolter quelques fonds. C'est important car je sais que j'ai de la chance. Il faut aussi penser à ceux qui n'en ont pas ».

Crédit photo : Reuters

Publié dans Interview

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article