JD Jackson : « tout reste possible »

Si le technicien manceau regrettait forcément le résultat final, JD Jackson estime qu’avec du travail son équipe a les moyens de tenir ses ambitions pou la suite du championnat.

Comment expliquez-vous cette attaque de deuxième mi-temps ?

C’est comme la première mi-temps. On est un peu mou. Malgré tout ce que l’on se dit entre nous, on est plutôt concentré sur l’attaque. On attaque bien, on met des bons points. Mais les contre-attaque, la dureté… On est en retard partout et ça circule facilement et après ça marque. On permet aux autres de prendre confiance et ça fait des écarts. Ça n’est pas notre basket. J’attends plus. C’est vrai que pour l’instant on tourne à 6/7 joueurs mais ça n’est pas une raison. Même les gars qui ne jouent que quelques minutes ils peuvent donner des fautes… Mais comme l’a dit Alain, notre soucis c’est le manque de constance. Malheureusement ça fait plusieurs conférences de presse que je fais le constat. On a un match par semaine. Les gars il ne faut pas qu’ils dorment. Il ne faut pas qu’ils se retiennent. De temps en temps on aura des problèmes de fautes mais ce sont des choses qui arrivent. Défensivement quand on aura les moyens… C’est la clé.

Face à un adversaire direct pour les PO pourquoi l’équipe n’arrive pas à trouver de l’agressivité ?

Ça n’est pas à moi de l’expliquer. Je crois que chacun doit se poser des questions. On est des professionnels, on est des compétiteurs. Sur un match comme ça, je ne comprends pas qu’il n’y ait pas que l’ensemble des joueurs ne soit pas à 100% prêt pour mener le combat. C’est de l’inattention. C’est un manque de mental. Mais on a eu des matches où on était dominant de bout en bout. On a fait des matches très accomplis mais on n’est pas au même rythme que les quatre premiers du championnat. On a pris un peu de retard.

Une défaite rageante puisque vous revenez bien dans le dernier quart-temps…

Oui. On était toujours dans le match. On a beaucoup de qualités d’attaque. Mais si on n’arrive pas à tenir les équipes à largement moins de 80 points, c’est beaucoup demander à notre attaque. Et ça voudrait dire être systématiquement à 90 pour gagner. Je ne peux pas accepter de jouer comme ça. Il nous reste dix matches de championnat, il nous reste la Coupe de France. Il y’a des choses à faire. Mais ça n’est pas un groupe de gars qui ne font pas les efforts. On était dans les matches contre les meilleures équipes. Il manque un grain de plus pour faire la différence. Parce que je crois, et j’insiste, qu’on en est capable.

Vous venez de terminer une série contre de grosses équipes ; quelles leçons en tirez-vous ?

Je suis déçu parce qu’on a cassé notre rythme. Mais il faut savoir que cette semaine Rochestie et Charles Kahudi n’ont pas fait un entrainement de la semaine à part hier où ils ont repris l’entrainement en délicatesse. Donc c’est difficile. On a aussi Alain qui a été super ce soir (hier) parce qu’il a mal à chaque action. Il nous a beaucoup aidé sur le peu de temps de jeu qu’il est capable de supporter. Et Antoine n’est pas là. Donc forcément on est touché, on est marqué. On n’est pas dans le rythme machinal que l’on voulait mettre en place il y’a un mois mais tout reste possible. Il nous reste des choses à faire, c’est le bilan.

www.basketactu.com